Boum crac patatra ! Adeline et Thomas avaient pourtant tout prévu, sans rien laisser au hasard. Ils ont appris à la dure que certaines choses sont inéluctables et que l’aventure tourne parfois au vinaigre. Tu sais ce qu’on dit…
Bienvenue dans l’article de la tuile et de la poisse ! Parcourons ensemble la grande fresque des mésaventures, couacs et déconvenues en tous genres qui ont pavés notre chemin à Taïwan. A lire le sourire aux lèvres et sans prise de tête : tout va bien ! 😁
J – 2 semaines : « les urgences, c’est par où ? »
Bon, il faut avouer que cette mésaventure-ci, on l’a un poil cherché.
Je plante le décor : été 2019, environ deux semaines avant notre grand départ. Nous sommes donc chez mes parents, et Ade a une révélation : à Taïwan, c’est sûr, elle va apprendre à faire du skate !
Je lui propose de piquer le skate de mon frangin et de s’entraîner un peu chez mes parents. Les conditions sont vraiment idéales : on peut porter un casque et des protections sans se sentir nuls (« Bouh les losers, ils ont peur de se faire mal ! »), et aller sur le petit terrain de basket de mon petit village pour faire une petite heure de skate chaque jour, histoire de prendre la température.
La séance de découverte se passe bien ! Evidemment, on tombe. Plusieurs fois. Ade a tendance à se rattraper sur les fesses, je termine avec un genou en sang. Ma foi, ça pique un peu, mais on a bien rigolé !
Les séances s’enchaînent. On tombe toujours autant, mais on commence à y prendre goût. Puis vient la 5e séance, celle de la rébellion : à côté du terrain de basket, il y a une école primaire. Et dans cette école primaire, il y a une cour de récrée goudronnée, plate et, surtout, sans cailloux. Ouuuuuh, que mon genou va aimer ! On enjambe sans hésiter le grillage, et c’est parti pour une heure de glisse. On teste des trucs, on se fait des petites frayeurs, c’est grisant. Puis vient l’heure de rentrer. Un dernier tour pour la route ?
« Le meilleur moyen de réussir est toujours d’essayer une fois de plus »
Le tour de trop : c’est le drame. Alors qu’Ade essaie d’apprendre à freiner, son skate prend vie et tente de la tuer en la déséquilibrant. Dans un triple salto vrillé parfaitement effectué, elle évite le plus gros du danger, mais son pied d’appui retombe sur le skate. Fourbe, il décide de se jeter en arrière à toute vitesse : la voilà projetée en avant. La chute est rapide, j’ai à peine le temps de me retourner : elle est face contre terre.
Son casque a frotté le sol, le bord de ses lunettes aussi. Son bras droit a amorti sa chute, son épaule également. Un peu chamboulée mais ça va. On va s’arrêter là pour aujourd’hui. A priori, plus de peur que de mal.
Pourtant, dans les jours qui suivent, une douleur persistante et grandissante au niveau de son thorax apparaît. Rire et tousser deviennent impossible, ça fait trop mal. Serait-ce une côte cassée ? Fêlée ? Un muscle endolori ? A deux semaines du départ, mon dieu…
Au bout de 4 jours, direction les urgences !
Diagnostic : névralgie intercostale. Rien de cassé, mais le muscle a pris un sale coup et le nerf est bloqué. 2 à 3 semaines pour que la douleur s’estompe, juste à temps pour le départ. C’aurait été dommage de rater le plaisir de trimbaler 35kgs de valise, tout de même ! 😄
J – 3 jours : SAV, je t’aime !
A côté de mon travail de responsable Webmarketing dans une agence Web, j’ai travaillé pendant un peu plus d’un an en tant que monteur vidéo indépendant pour des youtubers gaming.
Les logiciels de montage étant très gourmands, j’ai voulu investir au début de l’année 2019 dans un ordinateur puissant, me permettant de faire du montage correctement. De plus, je voulais un ordinateur portable, pour pouvoir l’emmener à Taïwan.
« Un ordinateur portable ? D’accord, mais un chouette ! »
Après quelques recherches, mon choix s’est donc porté sur une marque que les gamers connaissent bien, pour sa réputation de sérieux et la qualité de ses produits : MSI. Une marque taïwanaise en plus, j’y vois un signe du destin ! 😀
Je commande mon ordinateur en mai, pour mon anniversaire. Un bien joli cadeau, je ne me suis pas moqué de moi en me l’offrant ! Il est beau ! Nom de nom qu’il est beau ! Et non seulement il est beau, mais, en plus, je l’ai gonflé aux hormones en y ajoutant un second SSD et 32Gb de RAM.
Petit pépin quand j’installe le SSD : il est défectueux et ne fonctionne plus après 2 allumages de l’ordinateur. Aussi, je demande le remboursement de l’article. Un petit imprévu qui n’impactera en rien notre voyage.
En attendant, je teste un peu mon nouveau bébé. Il est puissant, performant, silencieux et, pour couronner le tout, il… plante ? Pardon ?!
Sept écrans bleus en quatre jours. Pour celles et ceux qui ne le savent pas, l’écran bleu est un crash total de l’ordinateur suite à une grosse erreur. Ce n’est jamais bon signe d’avoir un écran bleu, alors sept…
Après de nombreuses heures passées à m’arracher les cheveux pour comprendre d’où pourrait venir le problème, je décide de renvoyer l’ordinateur. Le délai de rétractation n’est pas passé, je demande le remboursement, le cœur un peu lourd. Bye bye pc, je t’aimais bien !
Et le temps passe…
Le début du mois d’août arrive et, avec lui, notre déménagement. Une fois celui-ci terminé, nous avons plus de temps pour réfléchir à nos valises. La question de l’ordinateur revient alors. Que faire ? Visiblement, le matériel informatique coûte aussi cher à Taïwan qu’en France. Parfois même, plus ! Soit, je commande un nouvel ordinateur portable. Je garde la marque mais change de modèle.
Il faut l’entendre tourner ! Le clavier est agréable, les ventilos ronronnent, l’écran est magnifique. J’appréhende un peu de voir apparaître un blue screen, mais les premiers jours se déroulent sans accroche. Ouf, je peux me détendre.
Cependant, ça ne dure pas… Au matin du 4e jour d’utilisation, l’ordinateur ne charge plus lorsque je le branche. Je regarde, impuissant, la batterie se vider et l’ordinateur s’éteindre une bonne fois pour toutes.
Et là…
C’est peu de le dire ! Je passe plusieurs heures en ligne avec le SAV. On m’indique que vraiment, je n’ai pas de chance, les problèmes de batterie sont extrêmement rares. D’ailleurs, ceux d’écran bleu aussi. Youpi, ça me fait une belle jambe ! J’ai bien saisi le message : je ne jouerai pas au loto. En attendant, que faire ? Quatre jours avant le départ, funky… L’ordinateur repart ainsi chez le vendeur et je demande un nouveau remboursement.
Dans la foulée, parce que je suis du genre entêté – ou stupide, je te laisse le soin d’en juger -, je décide de recommander le même modèle, car il m’a vraiment bien plu et j’ai toujours besoin d’un ordinateur. Le plafond de ma carte bancaire est explosé, il me faut payer par paypal, avec une procédure de 3D secure (réception d’un code de vérification via sms).
Ah.
Une semaine avant, j’ai effectivement changé d’opérateur pour garder mon numéro. Ma nouvelle carte Sim est arrivée chez mes parents. Quant à moi, je suis chez les parents d’Ade, à 3h de route.
« Allô, frangine ? Tu peux me rendre un service s’il te plaît ? »
Les imprévus s’oublient vite, le voyage reste !
Tout est bien qui finit bien ! Finalement, au matin du deux septembre 2019, ces obstacles étaient oubliés : l’avion n’attendait plus que nous. Et, naïfs que nous étions, nous n’imaginions pas ce qui allait nous arriver à l’aéroport. La loi de Murphy, tu connais ? La suite de nos mésaventures au prochain épisode 😉
Ah je comprends mieux pourquoi no news piscine party beach avant votre départ…
On prend rendez-vous pour l’été prochain ! 😀
Bon Thomas, t’as gagné une nouvelle fan, J’ADORE TES ARTICLES ! VITE VITE LES PROCHAINS !
Trop contente de lire vos articles :’) (groupie)
Je ne sais pas si je l’ai déjà dis mais : VITE VITE LES PROCHAINS
Merci !! 😀 Super content que les premiers articles t’aient plu, on a hâte de publier les suivants !
A très vite !